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Première session de l’Assemblée franco-allemande


Le 22 janvier 1963, le Général de Gaulle et le Chancelier Adenauer signaient un traité de coopération destiné à acter la réconciliation entre la France et l’Allemagne, appelé communément le Traité de l’Élysée. Cinquante-six ans plus tard, le 22 janvier 2019, le Président de la République Emmanuel Macron et la Chancelière allemande Angela Merkel se retrouvaient à Aix-la-Chapelle pour signer un nouveau traité. Cette initiative avait pour objet de renforcer la collaboration franco-allemande et prévoyait la création d’une assemblée commune.


Ce lundi 25 mars, la première assemblée franco-allemande s’est ainsi réunie autour de ses Présidents respectifs, Richard Ferrand, Président de l’Assemblée Nationale, et Wolfgang Schäuble, Président du Bundestag. Selon Richard Ferrand, la nouvelle institution « a vocation à travailler sur des sujets concrets et des préoccupations communes » et à « devenir le pendant parlementaire des conseils des ministres franco-allemands ». Cette nouvelle instance ne va pas diminuer la souveraineté des deux assemblées : elle a pour ambition de renforcer les relations qui unissent déjà nos deux pays.


Cette assemblée commune est composée de cinquante députés allemands et cinquante députés français et se réunira au minimum deux fois par an à Berlin et à Paris. Ses fonctions sont multiples : assurer l’application des stipulations du traité d’Aix-la-Chapelle, suivre le Conseil des Ministres franco-allemand ainsi que les activités du Conseil franco-allemand de défense et de sécurité. En outre, l’assemblée franco-allemande assurera l’harmonisation des transpositions des directions européennes dans les deux pays.


Les députés Sabine Thillaye et Andreas Jung ont été nommés à la tête du Bureau qui dirigera l’Assemblée franco-allemande. La co-présidente française déclarait ce lundi « Nous devons nous saisir en tant que parlementaires franco-allemands de l’opportunité créée pour être ambitieux, constituer une force de proposition ».


Je suis particulièrement fière d’avoir été choisie pour participer à ce grand projet : c’est un symbole fort dans l’histoire de l’amitié franco-allemande. Dans une volonté de dialogue, nous devrons discuter de tout même si nous avons des désaccords. Nos discussions seront franches, amicales et respectueuses.

Rencontre avec mon homologue allemande Anna Christmann

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