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Allocution du Président de la République : Les grands axes en matière de relance et de solidarité

Hier soir, le Président de la République a fixé les grands axes en matière de relance et de solidarité. En abordant la question de la reprise économique et des grandes réformes qui seront engagées dans les huit prochains mois, Emmanuel Macron réaffirme sa volonté de réformer notre pays en profondeur et d’inscrire son action politique dans le temps long.

L’été sera consacré à la vaccination, mais aussi à la relance : « plus vite nous concrétiserons le plan de relance plus fort sera notre rebond, et plus efficace notre lutte contre le réchauffement climatique » expliquait Emmanuel Macron lors de sa prise de parole. Ainsi, sur les cent milliards d’euros votés à l’automne, 40 milliards ont déjà été investis sur le terrain, et 1/3 des crédits ont été mobilisés pour la rénovation thermique des bâtiments, les énergie décarbonées, ou encore sur l’automobile zéro émission.


Aussi, la volonté de retrouver le niveau d’emploi d’avant l’épidémie et de se réinscrire dans une trajectoire de plein emploi est au coeur du Plan de Relance.

Emploi, écologie, croissance, réforme de l’État et de l’action publique : tels sont les grandes ambitions d’Emmanuel Macron pour la France de demain.


Au cours de ces prochains mois, trois objectifs principaux vont donc guider notre action :


Construire l’indépendance française et européenne


La crise sanitaire nous a rappelé la nécessité de développer une souveraineté française et européenne en matière industrielle, économique et numérique. Ainsi, dans la volonté de bâtir la France de 2030 et dans la continuité des initiatives mises en oeuvre depuis 2017 - telles que la production de paracétamol relocalisée en France, ou encore l’ouverture prochaine d’une grande usine de batterie pour nos véhicules électrique dans le Nord de la France - l’élaboration de nouveaux plans d’investissements est nécessaire. C’est dans cette perspective que le chef de l’État a annoncé le mois dernier le lancement d’un plan d’investissement de 7 milliard d’euros pour l’innovation en matière de santé.

Les initiatives visant à faire de la France la première Nation européenne du numérique et de la technologie ont conduit à la création de 160 000 emplois : nous devons continuer à investir massivement dans ce secteur à la fois prometteur et indispensable à l’émergence d'une souveraineté nationale et européenne.

La Présidence française de l’Union européenne en janvier 2022 est l’occasion de créer une réelle impulsion et, ainsi, de faire émerger des champions européens dans les domaines du numérique, de l’industrie verte, des biotechnologies ou encore de l’agriculture.


Préserver notre modèle social


La crise sanitaire a également mis en lumière la force de notre modèle social qui, tout au long de l’épidémie, a protégé nos entreprises, nos emplois, la culture, ainsi que notre pouvoir d’achat.

Ce modèle est fondé sur deux grands principes : le travail et le mérite. C’est pourquoi nous continuerons d’investir massivement dans la formation durable, comme nous le faisons depuis le début du quinquennat. Ainsi, dès la rentrée prochaine, un plan massif de formation et de requalification sera lancé par le gouvernement pour les chômeurs de longue durée. Dans cette même logique, la réforme de l’assurance chômage sera mise en oeuvre dès le 1er octobre 2021.

La réforme des retraites, quant à elle, reste l’une des priorités du programme d’Emmanuel Macron. Avec 42 régimes spéciaux, l’ambition de cette réforme est d’instaurer un système plus juste, plus simple, et plus efficace. Elle prévoit l’instauration d’une pension minimum de 1 000 euros pour toute carrière complète et prendra en compte de la difficulté des métiers.

Au regard du contexte sanitaire, elle ne sera engagée que lorsque les conditions sanitaires et économiques seront réunies.


Enfin, instaurer un nouveau pacte français entre les générations financé par le travail, l’investissement, l’innovation et la réforme.


En cette sortie de crise, notre priorité doit être la jeunesse, particulièrement touchée par la crise sanitaire. Le plan 1 jeune 1 solution, porté par le Gouvernement et la majorité présidentielle, a été créé pour accompagner les jeunes pour leur entrée dans la vie active. Nous pouvons nous féliciter car grâce à ce dispositif, 2 millions de jeunes ont déjà trouvé une formation, décroché un emploi ou un contrat d’apprentissage (près de 526 000).

Pour poursuivre cette dynamique, dès la rentrée sera établi un revenu d’engagement pour les jeunes sans emplois ou sans formation fondé sur une logique de droits et de devoirs.

Il est également primordial de soutenir nos ainés en cette période de crise. C’est pour cette raison qu’un accompagnement renforcé pour le maintien à domicile sera mis en place ainsi qu’un plan de modernisation des maisons de retraites.

Enfin, un point d’attention doit être porté au pouvoir d’achat des citoyens qui ont souffert des conséquences économiques cette dernière année. Nous pouvons déjà nous féliciter de la diminution de l’impôt sur le revenu (170 euros en plus pour un salarié rémunéré au SMIC), de la suppression des cotisations sociales et de la taxe d’habitation. Notre engagement doit être poursuivi dans les mois à venir. Pour cette raison, ni le revenu d’engagement pour les jeunes ni l’accompagnement de nos ainés ne seront financés par une hausse de l’impôt ou par l’emprunt.

La mise en place de ce nouveau pacte reposera sur le travail, l’investissement, l’innovation, et notre capacité à réformer l’action publique.

























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