Le mardi 10 octobre, je suis intervenue dans l’hémicycle pour parler du projet de code européen des affaires. J’ai défendu à la tribune l’idée que des sujets concrets, profitant au plus grand nombre, rapprocheront l’Europe de ses citoyens.
Pour se transformer, notre Europe devra s’appuyer sur ses deux piliers que sont ses valeurs démocratiques et d’Etats de droits ainsi que son marché unique, garant de sa puissance, de sa prospérité et de son attractivité.
C’est ainsi que la relation franco-allemande doit redevenir le cœur du projet européen. La mise en œuvre d'un code des affaires commun, idée reprise par Emmanuel Macron, en est un parfait exemple. L'objectif de ce code des affaires européen est de protéger et d'encourager les échanges transfrontaliers et les investissements des PME, qui constituent l'essentiel du tissu économique de l'union.
Des think tank comme l’Association Henri Capitant, la Fondation pour le droit continental et Europanova, ainsi que des universitaires français, allemands belges et italiens réfléchissent déjà à la construction d’un code commun des affaires, du commerce et de l’entreprise.
Il reste donc à associer à ce dispositif des praticiens, venant d’entreprises de toute taille et particulièrement des PME, au cœur de ce dispositif. Je reparlerai de ce thème le samedi 9 décembre à l’école des mines à l’invitation de l’association Europanova.