J'intervenais ce mardi 20 février devant l'hémicycle de l'Assemblée nationale à l'occasion du débat autour du rapport d’information de la commission des affaires économiques sur la couverture numérique du territoire.
L'accès à Internet est indispensable dans de nombreuses démarches administratives: chercher un emploi, accéder à l'information, à l'éducation, à la culture. Néanmoins, plus de la moitié des Français déclare ne pas profiter assez des opportunités offertes par les nouvelles technologies. L'absence de couverture numérique dans certains territoires à la topologie variée, allant des territoires de montagne les plus reculés aux périphéries des grandes agglomérations provoque un sentiment d'abandon et d'exclusion qui grandit à mesure que les usages du numérique se développent.
La France est ainsi classée à la 24e place européenne pour la couverture 4G et à la 27e place pour le très haut débit fixe.
Durant la campagne des présidentielles, Emmanuel Macron indiquait vouloir "encore accélérer le calendrier afin de parvenir à une couverture en haut et très haut débit d'ici à la fin de l'année 2020" et non plus 2022. Et d'ajouter: "Nous devons donc prendre des mesures nouvelles d'incitation et de contrainte à l'égard des opérateurs de téléphonie”.
Nous constatons aujourd’hui, que cet engagement, comme bien d’autres, est sur le point d’être tenu.
Les quatre opérateurs ont en effet signé le plan du gouvernement sur la couverture mobile, qui va permettre de généraliser la 4G à l’ensemble de la population et en particulier tous ces lieux aujourd’hui mal ou non couverts. En trois ans, nous allons faire ce que nous avons fait par le passé en quinze ans et plus de 10 000 communes qui sont aujourd’hui en 2 ou 3G passeront à la 4G.
Pour arriver à cet objectif, les opérateurs vont investir entre 3 et 4 milliards d’euros en plus de leurs investissements déjà prévus sur les 5 prochaines années.
Concrètement, ce sont 5 mille installations supplémentaires qui seront fournies par chaque opérateur, qui s'engage également à couvrir les principaux axes de transport routiers et ferroviaires.
Les décisions sont prises et elles vont dans le bon sens. Il est de notre devoir d’être en même temps volontaires et vigilants pour que tous les acteurs mettent en œuvre leurs engagements et respectent les échéances fixées par le Président de la République.
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